Sommaire du journal N°114 - Octobre/Novembre 2011

 

Chers lecteurs,

Nous avons, pour des raisons techniques, décalé d’un mois la parution de notre journal. Ainsi, ce numéro 114 est daté octobre-novembre au lieu de septembre-octobre. Que nos abonnés se rassurent, ils recevront bien entendu le même nombre de journaux pour lesquels ils ont souscrit.

La restauration de l’église Notre-Dame de Royan continue. Elle a commencé il y a près de vingt ans et faisait l’objet d’un article dans le premier numéro de la Côte de Beauté daté novembre-décembre 1992. Deux ans après son inauguration en 1958, on constatait déjà le début d’un processus de dégradation du béton. Sa mise en œuvre avait été insuffisante : il était trop liquide et, lors du séchage, des canaux microscopiques s’étaient formés par lesquels pénétraient l’eau de pluie et l’humidité marine chargées de sel et de pollutions diverses. Il a fallu attendre 1988 pour que l’église, œuvre majeure de l’architecte Guillaume Gillet, soit inscrite à l’inventaire des Monuments historiques, ce qui a garanti sa conservation. 

Une première campagne de restauration avait été entreprise dans les années 90. Elle n’a pas suffi. On entame donc aujourd’hui l’une des cinq tranches de travaux prévus par l’architecte en chef des Monuments historiques.

Je ne résiste pas au plaisir de vous rappeler la description que François Mauriac avait faite de l’église Notre-Dame : «Je la vois ! Qu’elle est belle ! Un grand vaisseau sombre se dresse au-dessus de cette exposition universelle qu’est le nouveau Royan : l’église de Guillaume Gillet. Elle est fille de l’estuaire et de la mer ; elle leur ressemble mais non à cette ville ni à ce peuple. On dirait que ce bâtiment de haut bord, aux noires voilures déchiquetées, a échoué là, et son pavillon est celui d’un pays inconnu. Cette église a beau être de béton, elle nous arrive pourtant du fond des siècles, elle participe de styles auxquels elle n’a rien emprunté.»

Les éoliennes offshore, encore... Lors de l’assemblée générale des Amis du Parc de Royan et Saint-Georges, cet été, Dominique Bussereau a rappelé que «le Conseil général – dont il est le président –, appuyé par les maires de Royan et Saint-Georges, s’oppose à cette installation dans le souci de ne pas défigurer nos sites à vocation principalement touristique».

A quoi le président de l’association Une Pointe pour tous, qui s’était illustrée dans la lutte contre l’implantation d’un port méthanier au Verdon, a répliqué que «les éoliennes (expérimentales) seraient placées à 1,6 km derrière les grues du port de Bordeaux visibles de nos plage». Et il souhaite que l’association des Amis du Parc «ne se place pas dans une opposision irréfléchie».

On n’a pas fini de parler de ces éoliennes...

Claude Fouchier

 

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