Sommaire du journal N°121 - Décembre/Janvier 2013

Chers lecteurs,

La vie d’un élu local n’est pas un long fleuve tranquille. Les conseillers municipaux en font souvent l’amère expérience. On découvrira, dans ce journal, le feuilleton des tragi-comédies qui agitent Royan et Saint-Georges-de-Didonne. En espérant que ces épisodes appartiennent très vite au passé.

Il reste que les conséquenes sont lourdes pour Saint-Georges-de-Didonne où il va falloir procéder à de nouvelles élections.

A Royan, on oubliera sans doute les passes d’armes entre le maire, toujours prompt à fustiger ses prédécesseurs, et son opposition.

Il faut remarquer, et il s’agit là d’un motif de satisfaction, que la majorité des élus, de quelque bord qu’ils soient, continuent de travailler dans l’intérêt de leur commune et de leurs concitoyens. Malgré les vicissitudes. A Saint-Palais, par exemple, les décisions prises par la municipalité sont toujours sous la menace d’un recours de l’Association des amis de Saint-Palais, présidée par Alain Géniteau, redoutable juriste, recordman français des recours en Conseil d’Etat et autrefois candidat malheureux à la mairie. C’est encore le cas aujourd’hui où, après avoir fait annuler le précédent plan d’urbanisme, l’association a déposé un recours gracieux contre le nouveau plan voté en août par les élus qui avaient sué sang et eau, pendant des mois, pour l’établir et avaient obtenu un avis favorable du commissaire enquêteur, assorti de quelques remarques.

Le commissaire enquêteur des Mathes, lui, a donné pour la seconde fois un avis défavorable au nouveau plan d’urbanisme pour lequel les élus pensaient pourtant avoir pris en compte tous les motifs qui avaient annulé leur première mouture. Le maire, Robert Jono, frise l’apoplexie. Il faut dire que 80 % du territoire de sa commune sont classés ou protégés. Pas facile effectivement, dans ces conditions, de trouver des terrains constructibles et «de développer l’économie locale» comme il le souhaiterait.

Claude Fouchier