Les Mathes-La Palmyre - N°107 - Juillet/Août 2010
Hippodrome, la restructuration en panne
Annoncé
pour l'automne 2009, le chantier de restructuration de l'hippodrome
n'a toujours pas commencé. L'augmentation du coût des
travaux, aujourd'hui estimés à plus de 6 M€,
poserait problème.
La société des courses – aujourd’hui Nouvelle société des courses de la Côte de Beauté – existe depuis 1864. Epoque où elle organisait des manifestations sur la plage. L'hippodrome de La Palmyre a été construit en 1970 et, chaque année, des courses de plat, de trot ou d'obstacles y sont organisées. En dehors des courses, il dispose d'un centre d'entraînement où sont formés de nombreux champions qui accumulent les succès sur les hippodromes français et internationaux. La cohabitation entre ces deux activités pose certains problèmes, d’où l’idée, lancée il y a trois ans, de restructurer le site, appartenant à la commune, mais qui a cédé un bail à la société des courses. «Il est nécessaire, explique Robert Jono, le maire, de repositionner le centre d’entraînement et l’accès au public pour les courses. Il y a 2 ans, le Conseil général, sollicité pour participer financièrement à l’opération, alors estimée à 4,9 M€, a souhaité que la communauté d’agglomération Royan Atlantique soit maître d’ouvrage. Ne pouvant assumer financièrement ces travaux, nous avons accepté cette proposition en mettant le terrain de près de 25 hectares à disposition de la communauté d’agglomération. Dès le départ, nous avons clairement expliqué que la commune n’irait pas au-delà de cette mise à disposition et qu’elle ne participerait pas financièrement au projet.» Les travaux programmés à l’automne dernier ne sont toujours pas commencés. Il semblerait qu’un problème financier en soit la cause puisque l’estimation initiale est passée à plus de 6 M€. Déduction faite des subventions attendues, la communauté d’agglomération doit s’acquitter de 2 615 500 €. «Les travaux, reprend l’élu, devaient s’étaler sur deux ans en prenant en compte les différents arrêts pendant la saison estivale.» Lors du conseil communautaire du 31 mai dernier, les élus devaient voter les marchés mais finalement ce point a été reporté à une prochaine séance. Jean-Pierre Tallieu, le président, a souligné qu’il manquait l’estimation du foncier par le service des Domaines. L’élu a également fait un point sur l’état d’avancement du dossier. Aujourd’hui, pour lui, quatre solutions s’offrent aux élus pour le débloquer : soit la CdA achète le terrain, ce qui implique une mise de fonds plus importante pour la CdA et un loyer plus acceptable pour la société des courses, soit la commune des Mathes participe au plan de financement de manière à diminuer le coût à la charge de la communauté d’agglomération mais aussi le loyer de la société des courses. La troisième solution est la possibilité pour la société des courses d’assumer un loyer plus important en faisant reporter sur les utilisateurs du site cette augmentation. «Ou alors, a conclu Jean-Pierre Tallieu, la communauté d’agglomération revient sur sa prise de compétence et rien ne se fait…» Pour Robert Jono, cette solution extrême n’est pas envisageable. «Je souhaite qu’une réunion entre toutes les parties prenantes soit organisée pour discuter du dossier. Je comprends l’urgence puisque les entraîneurs travaillent dans des conditions difficilement acceptables.»
La société des courses – aujourd’hui Nouvelle société des courses de la Côte de Beauté – existe depuis 1864. Epoque où elle organisait des manifestations sur la plage. L'hippodrome de La Palmyre a été construit en 1970 et, chaque année, des courses de plat, de trot ou d'obstacles y sont organisées. En dehors des courses, il dispose d'un centre d'entraînement où sont formés de nombreux champions qui accumulent les succès sur les hippodromes français et internationaux. La cohabitation entre ces deux activités pose certains problèmes, d’où l’idée, lancée il y a trois ans, de restructurer le site, appartenant à la commune, mais qui a cédé un bail à la société des courses. «Il est nécessaire, explique Robert Jono, le maire, de repositionner le centre d’entraînement et l’accès au public pour les courses. Il y a 2 ans, le Conseil général, sollicité pour participer financièrement à l’opération, alors estimée à 4,9 M€, a souhaité que la communauté d’agglomération Royan Atlantique soit maître d’ouvrage. Ne pouvant assumer financièrement ces travaux, nous avons accepté cette proposition en mettant le terrain de près de 25 hectares à disposition de la communauté d’agglomération. Dès le départ, nous avons clairement expliqué que la commune n’irait pas au-delà de cette mise à disposition et qu’elle ne participerait pas financièrement au projet.» Les travaux programmés à l’automne dernier ne sont toujours pas commencés. Il semblerait qu’un problème financier en soit la cause puisque l’estimation initiale est passée à plus de 6 M€. Déduction faite des subventions attendues, la communauté d’agglomération doit s’acquitter de 2 615 500 €. «Les travaux, reprend l’élu, devaient s’étaler sur deux ans en prenant en compte les différents arrêts pendant la saison estivale.» Lors du conseil communautaire du 31 mai dernier, les élus devaient voter les marchés mais finalement ce point a été reporté à une prochaine séance. Jean-Pierre Tallieu, le président, a souligné qu’il manquait l’estimation du foncier par le service des Domaines. L’élu a également fait un point sur l’état d’avancement du dossier. Aujourd’hui, pour lui, quatre solutions s’offrent aux élus pour le débloquer : soit la CdA achète le terrain, ce qui implique une mise de fonds plus importante pour la CdA et un loyer plus acceptable pour la société des courses, soit la commune des Mathes participe au plan de financement de manière à diminuer le coût à la charge de la communauté d’agglomération mais aussi le loyer de la société des courses. La troisième solution est la possibilité pour la société des courses d’assumer un loyer plus important en faisant reporter sur les utilisateurs du site cette augmentation. «Ou alors, a conclu Jean-Pierre Tallieu, la communauté d’agglomération revient sur sa prise de compétence et rien ne se fait…» Pour Robert Jono, cette solution extrême n’est pas envisageable. «Je souhaite qu’une réunion entre toutes les parties prenantes soit organisée pour discuter du dossier. Je comprends l’urgence puisque les entraîneurs travaillent dans des conditions difficilement acceptables.»
Courses hippiques
Des courses auront lieu les 11 et 25 juillet, les 4 et 11 août et tous les dimanches (sauf 15 août), à 15h. 5,50 € et 2,50 € (gratuit - 16 ans). Rens. au 05 46 22 56 56 ou hippodrome.royan-laplamyre@laposte.frCommentaires des internautes
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Courrier des lecteurs
Mme Françoise Brouard, conseillère municipale, ancienne maire de Saint-Georges-de-Didonne, réagit à l’article paru dans le dernier numéro concernant des factures privées qui auraient été payées par l’ancienne municipalité (CB n°125).